En Afrique, les peines sanctionnant les propos tenus sur les réseaux sociaux sont souvent associées à un climat de censure. Dans le même temps, de nombreux gouvernements du continent se sont exprimés sur la nécessité de réglementer les réseaux sociaux.
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Au Nigeria, Aminu Muhammed, un étudiant a été arrêté après avoir déclaré que la première dame « a grossi en dépensant l'argent des masses ». Pour le tweet datant de juin 2022, c'est finalement en novembre qu'il a été arrêté à la surprise générale. La nouvelle, rendue publique le 21 novembre, a déclenché un véritable tollé chez les internautes nigérians. Malgré l'intervention de nombreuses associations de défense des droits humains dont Amnesty International, le jeune homme est toujours détenu.
Le 7 novembre, le tribunal de première instance de Kano avait déjà condamné deux TikTokeurs à une amende, 20 coups de fouets et 30 jours de prison. Les cas de sanctions pour des propos tenus sur les réseaux sociaux au Nigeria sont nombreux. Accusé de restreindre la liberté d'expression, la pays a notamment suspendu Twitter pendant plusieurs mois.
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Dans le même temps, le Nigeria et plusieurs autres nations africaines continuent de chercher le meilleur modèle de régulation pour les réseaux sociaux. Décidés à ne pas laisser ces plateformes devenir une zone de non-droit, les gouvernements ont pourtant du mal à trouver le juste milieu pour ne pas tomber dans la censure.
L'Ouganda a, par exemple, amendé ses lois pour y inscrire certains comportements observés sur les réseaux sociaux comme un délit. Par contre, au Nigeria, les peines sont prononcées sur une base floue non définie par des textes de loi.
Avec agence ecofin
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