La Tanzanie a décidé d'augmenter de près de 23,3 % le salaire minimum. Cette augmentation est la conséquence plus que logique de la levée de boucliers contre le coût élevé de la vie qu'a occasionnée une inflation qui n'a de cesse de dire son nom.
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Mais voilà, les autorités tanzaniennes ont daigné calmer les esprits avec cette augmentation qui, à en croire la présidence du pays, « a été approuvée en tenant compte du produit intérieur brut du pays, des recettes intérieures et de l'évolution de l'économie locale et mondiale ».
Si elle est à saluer, cette revalorisation vise avant tout à améliorer le pouvoir d'achat en cette période de crise marquée par la cherté de la vie. Samia Suluhu Hassan a sous ce rapport pris le contre-pied parfait de son prédécesseur feu John Pombe Magufuli qui, de funeste mémoire, avait refusé de revoir les salaires après son élection en octobre 2015.Comme on peut partout le constater sur le continent, les autorités de chaque pays planchent sur la même approche pour endiguer une cherté de la vie devenue de plus en plus lancinante.
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Il y a eu le Bénin, le Kenya, la République Démocratique du Congo et la Tanzanie a fait le judicieux choix de répondre aux besoins des populations. À qui le tour ? Le Togo ? Pas si vite, car il y a mieux que les questions sociales. Il y a mieux qu'une revalorisation censée renforcer le pouvoir d'achat dans un contexte où le prix du pain, comme les autres denrées, sont hors de portée des Togolais.
Mais il n'y a que les élections régionales qui semblent occuper les esprits des dirigeants. Comme s'il ne fallait pas être en vie avant de passer aux urnes. A quoi sert de toujours faire montre d'esprit là où la sagesse doit guider les hommes ? S'il y a un moment où Victoire Dogbé doit montrer qu'elle a été nommée pour gouverner autrement, c'est bien cette période critique que traversent les citoyens dans une complète indifférence. Jusqu'à quand, grand clerc nous le dira.
Avec Le Correcteur
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