Parvenir un jour à orienter les étudiants bacheliers vers des écoles privées d'enseignement supérieur de la place, comme dans d'autres pays de la sous-région, parce que répondant à la norme qualité et offrant un enseignement de qualité. Tel est le vœu pieux du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Prof Majesté Ihou Wateba.
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Il en a fait état, lors de l'atelier organisé mardi dernier par le Conseil des établissements privés d'enseignement supérieur (CEPES) à l'institut FORMATEC sur le système de management qualité (SMQ) visant à implémenter la norme ISO 9001 dans Les écoles privées.
« Nous nous sommes donné pour mission de relever, ensemble, le niveau de l'enseignement, des enseignants. Nous l'avons commencé l'année dernière en nommant cinquante-neuf (59) assistants des universités. Je suis heureux de vous annoncer que certains sont déjà prêts pour passer le grade de maitre-assistant. On va lancer encore à cette rentrée un nouveau recrutement des assistants-associés des universités. Si vous le faites bien, vous aurez des enseignants qualifiés de rang magistral dans vos établissements et pour le grand bonheur de notre système éducatif», a relevé le ministre dans son intervention de lancement de l'atelier dont il a d'ailleurs assisté personnellement à une partie des travaux proprement dits autour de la norme ISO 9001 sur la qualité.
«Il y a des pays qui, de facto, orientent les étudiants vers les écoles privées. C'est le cas par exemple de la Côte d'Ivoire où 80 % des étudiants bacheliers sont orientés par l'Etat lui-même vers les écoles privées», a informé Prof Majesté Ihou Wateba. «Ceci voudra dire que pour qu'on en arrive là, il faudrait qu'il y ait une certaine confiance, un gage de sérieux que nous aurons montré les uns les autres (…) Aujourd'hui nous ne devons pas avoir peur de dire : allez vers les écoles privées, telle école privée a telle compétence dans tel domaine, ce n'est pas la peine d'aller à l'Université de Lomé, allez là-bas parce que vous aurez une bonne formation. Mon rêve, c'est d'arriver à cela un jour, pouvoir dire, si vous voulez avoir des compétences en ingénierie, voilà une université privée qui fait bien, sinon peut-être mieux que l'Université de Lomé ; vous voulez par exemple avoir des compétences en matière de gestion management, voilà une école privée aujourd'hui qui a de bonnes attitudes, qui respecte toutes les normes, c'est là notre mission», a indiqué le ministre dont l'intervention n'était qu'une invite à l'assistance, composée des premiers responsables des établissements privés d'enseignement supérieur, à épouser la démarche qualité.
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L'officiel reconnait l'importance des EPES (établissements privés d'enseignement supérieur) dans le système éducatif au Togo. «L'Etat a besoin des partenaires privés que vous êtes. Il ne faut pas se leurrer, aucun Etat au monde ne peut aujourd'hui vivre en autarcie et dire qu'il a les moyens de pouvoir financer son système éducatif tout seul, ce n'est pas possible. Même si au Togo, on décide de construire une université chaque année, ça ne suffira pas pour recevoir le nombre de demandeurs d'emplois. Ça veut dire que les privés ont leur rôle, un rôle primordial à jouer, un rôle que vous devez jouer dans la qualité. Parce qu'à chaque fois que je signe un diplôme d'homologation, j'ai ce sentiment qu'il y a quelque chose qui ne va pas. On ne devrait plus homologuer les diplômes si nous tous nous sommes entrés résolument dans la démarche qualité avec sincérité», a indiqué le ministre.
Avec Le Tabloïd Togo
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