Le Togo est devenu depuis le 25 juin, le 55ème membre du Commonwealth à l'occasion du sommet de l'organisation à Kigali au Rwanda. L'aboutissement d'une démarche de huit ans. Et il n'en fallait pas plus pour voir le Chef de l'Etat Faure Gnassingbé pousser un ouf.
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« Je remercie les Etats membres du Commonwealth pour l'acceptation de notre candidature en ce jour. L'adhésion du Togo à cette grande famille est une évolution que nous avons souhaitée dans une perspective de renforcement de la coopération entre Etats et du brassage des peuples », a-t-il posté.
Le pouvoir de Lomé aux antipodes des principes démocratiques et de l'Etat de droit, valeurs cardinales et fondatrices du Commonwealth, dit plutôt avoir gagné d'espace économique et diplomatique.
Soit ! Mais au fond, qu'est-ce que le petit marché togolais peut proposer aux ogres du Commonwealth ? Le pays de Faure Gnassingbé malgré ses richesses, vit beaucoup plus au crochet de l'importation.
A ce titre, on peut facilement imaginer ce qu'on gagnera in concreto sur le plan économique. L'organisation est composée essentiellement des pays anglophones dont la propension à la bonne gouvernance est plus prononcée.
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C'est d'ailleurs ce qui leur permet de tenir la comparaison sur le marché. Tout le contraire pour le Togo gangrené par la grande corruption, l'impunité et l'injustice sociale. Au fond, Commonwealth ne changera rien du Togo si la gouvernance même du Togo ne change pas. Des pays francophones dont la Côte d'Ivoire, le Sénégal n'ont pas bataillé pour une adhésion à cette organisation avant d'amorcer leur véritable décollage.
Au vrai, qu'a-t-on fait de la Francophonie avant de s'extasier devant l'acceptation du Togo au Commonwealth ? Les vrais enjeux sont bien ailleurs que cette course effrénée à l'exhibitionnisme à tout va.
Avec Le Correcteur
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