La Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) veut renforcer l'efficacité du transit aux frontières de ses Etats-membres, notamment en Afrique de l'Ouest, notamment en digitalisant les procédures douanières sur le corridor Abidjan-Lagos. Un projet allant dans ce sens a été présenté, en fin de semaine dernière, au Chef d'Etat togolais, Faure Gnassingbé, par Wamkele Mene, le Secrétaire Général de la ZLECAF.
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C'était à la faveur d'une audience, vendredi 29 avril, où les grandes lignes du projet de renforcement de la zone ont été présentées, un peu plus d'un an après son opérationnalisation.
« Nous avons déjà mobilisé les ressources nécessaires à la réalisation de cet agenda. Actuellement, nous sommes prêts pour travailler avec la Cedeao et le gouvernement togolais. Il s'agit donc de voir dans quelle mesure, nous pouvons consolider tout cela pour une efficacité des processus douaniers », a expliqué Wamkele Mene, à l'issue de son entrevue avec le président Faure Gnassingbé.
Rappelons que le corridor Abidjan-Lagos est un projet phare du Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA), et s'intègre dans le grand axe sous-régional côtier Dakar-Lagos.
Ce projet visant à digitaliser les opérations douanières intervient dans un contexte où les travaux de l'autoroute Abidjan-Lagos (connectant cinq pays de la sous-région : Togo, Côte d'Ivoire, Ghana, Bénin et Nigéria) se poursuivent, pour accélérer les échanges sur cet important axe routier transafricain dans l'espace 1081 kilomètres.
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Au sortir de son audience, le Secrétaire Général a salué la bonne évolution de la mise en place des stratégies de la Zlecaf, visant à appuyer les pays membres afin d'éliminer les barrières commerciales, et de stimuler les échanges commerciaux intra-africains.
Togofirst.com
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