Présidant le Conseil des Ministres ce vendredi 12 novembre 2021, Faure Gnassingbé a accordé une attention toute particulière à la situation des enseignants qui n'en finit pas de faire des remous.

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Entre les grèves du côté du Syndicat des Enseignants et les sanctions du ministre Kokoroko en réponse, la querelle avec des enseignements primaire, secondaire, technique et de l'artisanat a fait couler beaucoup d'encre. Face au Conseil ministériel ce vendredi, Faure Gnassingbé s'est attardé sur ce sous-secteur.

« Le Conseil des ministres que je préside ce jour, examinera l'avant-projet de loi des finances exercice 2022. Élaboré dans un contexte de reprise économique au plan mondial, malgré la persistance de la pandémie à la Covid-19, cet avant-projet s'inscrit dans la continuité de la mise en œuvre des actions prioritaires de développement pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive et créatrice d'emplois. Il consacre une part importante aux secteurs sociaux. Ce, afin de répondre aux besoins des populations. La situation dans le sous-secteur des enseignements primaire, secondaire, technique et de l'artisanat, les données de la pandémie à la covid-19, la réduction des délais de passation des marchés publics en matière du désenclavement et des pistes rurales, retiendront également notre attention au cours des travaux », a indiqué le Chef de l'Etat en ouverture de session.

La guéguerre au sein du secteur de l'enseignement primaire tient son origine dans le non-paiement de la gratification exceptionnelle promise – due – aux enseignants.