Pour le président du Mouvement des républicains centristes (MRC), le patron de l'Alliance nationale pour le changement (ANC) doit demander « pardon » aux acteurs politiques, particulièrement à lui.

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Abass Kaboua dit ne pas comprendre pourquoi Jean-Pierre Fabre exige des acteurs politiques togolais de l'opposition un pardon. Selon lui, c'est ce dernier qui doit faire acte de contrition.

« C'est plutôt lui Fabre qui doit me demander pardon parce que j'ai tout fait au moment des manifestations à la plage, mais je n'ai rien reçu en retour, ni même du carburant pour mon véhicule », réclame M. Kaboua ce lundi lors d'une conférence de presse tenue à Lomé, allant jusqu'à promettre la disparition de l'ANC dans les tout prochains jours.

Le président du MRC estime que le pouvoir cinquantenaire a montré sa bonne foi en initiant la Concertation nationale entre les acteurs politiques (CNAP). « Même si l'on n'aime pas le chien, qu'on lui reconnaisse d'avoir des dents blanches. Nous apprécions le pas fait. C'est un acte louable qu'on ait pu obtenir quelque chose au cours de ces discussions », insiste le député.

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Abass Kaboua se rejouit de ce que cette instance politique ait abouti à l'adoption de 52 mesures destinées à assainir le cadre politique et électoral, souhaitant qu'elles soient traduites dans les faits.

Pour sa part, le MRC a fait une proposition déclinée en huit (8) points, pendant les travaux, notamment la mise en place d'une Commission électorale nationale indépendante (CENI) technique avec des observateurs politiques, la révision de la liste électorale suivie du recensement général, l'authentification des résultats des élections par des hologrammes et des signatures, la revue de la loi sur le financement des partis politiques, le jugement du dossier des incendies des marchés et le dédommagement des victimes, une solution aux problèmes fonciers dans le pays…