La crise politique née de l'élection présidentielle de février 2020 n'est pas encore terminée. Le « président démocratiquement élu », Agbéyomé Kodjo conteste toujours les résultats proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Plus d'une année après cette élection, les dégâts sur le candidat de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK), ses proches et: soutiens sont énormes.
Outre – la répression et la détention, le candidat a été contraint l'exil d'où il mène la lutte pour la prise réelle du pouvoir et la gestion du pays. Malheureusement, Agbéyomé Kodjo n'est pas le seul à avoir opté pour l'exil. Le patriarche Monseigneur Philippe Fanoko Kpodzro est également dans le cas. « Menacé de mort pour avoir exigé la vérité des urnes; Mgr Kodzro 92 ans est contraint en exil depuis plus de un an. Pendant ce temps Faure Essozimna Gnassingbé, le vaincu, jouit dû soutien de la France et continue de martyriser le peuple togolais », réagit Agbéyomé Kodjo dans un tweet.
Sans se plaindre des difficultés qui lui sont faites du fait de son engagement en faveur de l'alternance au Togo, le nonagénaire confirme qu'il a fui son pays pour échapper à la mort. « Furieux, Faure veut me tuer, et je suis en exil forcé. Humanistes de tout pays, sauvez le Togo, martèle Mgr Kpodzro dans une interview accordée à un média allemand. « Mon tort, .explique-t-il, c'est d'avoir conduit le Togo â l'alternance, après 54 ans des Gnassingbé, père et fils». Des informations relayées sûr Twitter par ses proches.
Selon la DMK, Monseigneur Philippe Fanoko Kpodzro et son assistant particulier, M. Marc Mondji étaient visés par un projet d'élimination physique et avaient été exfiltrés le 28 avril 2021 en Suède par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) pour des .raisons sécuritaires.
G.A
Source : Liberté N°3441 du Vendredi 06 Août 2021
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